La Tolérance

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« Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions ». [Romain 14 v 1]

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La tolérance ici nous parle du respect mutuel entre les forts et les faibles.

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Que vaut notre force, si elle sert qu’à faire tomber les faibles ?

Christ n’est-il pas mort pour lui, comme pour chacun de nous, de ceux qui se croit fort ? et aux regard de cela, nous serions incapables de faire le moindre sacrifice pour un frère qui est faible dans la foi ! Il ne doit pas en être ainsi frères et sœurs ! Aussi, l’Apôtre Paul nous dit : « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. Car Christ ne s’est point complu en lui-même, mais, selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’insultent sont tombés sur moi » [Romain 15 v 1 à 3]. L’Apôtre parle de l’attitude en général du croyant à l’égard de ses frères, pour cela nous devons supporter les faiblesses de certains, et ne pas nous complaire, être satisfait de soi-même, aussi, l’enseignement que Paul nous donne c’est de marcher dans l’oubli de soi pour se préoccuper du salut de ceux qui sont faibles, de leurs intérêts spirituels, à l’exemple de Christ.

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Rappelons-nous et gardons toujours dans notre esprit et dans notre cœur, que si nous sommes fort, c’est une grâce qui nous est accordée, non pour notre propre satisfaction, ou pour notre propre gloire, mais pour que dans cette grâce qui nous est accordée et dans laquelle nous servons le Seigneur nous, nous mettions au service de ceux qui sont faibles spirituellement, en vue de l’édification.

Aussi, L’édification doit avoir pour but D’édifier, de construire, de consolider la maison de Dieu, ainsi doit être la persévérance, la préoccupation de tous ceux qui ont été racheté par Christ. En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur [Romain 14 v 7 et 8].

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A l’exemple de Christ : telle doit être la constante dans les écritures, qui nous donne une Espérance solide, Or l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédech.

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Le sujet abordé avec ce chapitre se termine au chapitre 15 par ce verset « C'est pourquoi, recevez-vous les uns les autres, comme aussi le Christ vous a reçus, à la gloire de Dieu » Alléluia ! [Romain 15 v 7]. Le Saint-Esprit nous rappelle par l’Apôtre Paul, que nous dépendons de la grâce de Dieu et que nous ne vivons pas pour nous, mais pour Dieu le Père, pour le servir et le glorifier, ayant été rachetés à un grand prix [1Corinthiens 6 v 20]. Notre langue est faite et nous a été donner, pour louer et glorifier Jésus-Christ et non pas pour déshonorer nos frères par nos paroles, par nos actes, ou par nos attitudes. Pour moi, L’Amour se résume dans les paroles de Jésus-Christ, qui a dit : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » Ce commandement de Jésus est la clé de la vie chrétienne, Il est l’unique modèle.

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Que la grâce de notre Seigneur Jésus soit avec tous !

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Auteur : Jean Garcia

​écrit le 06 09 2021

"Publié avec l'autorisation de l'auteur"