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Etudes Bibliques

Le Ciel et le monde Spirituel

(Suite)

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CHAPITRE SEPT

LA JERUSALEM D'EN HAUT ( suite )

Trois distinctions pour les saintsAprès que les anges eurent escorté Maggy jusqu'à sa demeure céleste, ils me donnèrent encore quelques explications à propos de ces maisons. Parmi celles-ci, ils m'en montrèrent une dans laquelle se tenait un saint qui portait une couronne d'or. Cet homme, me dirent-ils, est un saint qui a vécu sur terre dans la foi et la crainte de Dieu, et qui a passé sa vie à faire le bien.Ils m'en montrèrent une autre dans laquelle était assis un saint dont la couronne était incrustée de gemmes et de rubis scintillants. Celui-ci, me dirent-ils, est un autre saint qui n'a pas seulement vécu une vie droite, mais qui a sauvé plusieurs âmes en les amenant sur la voie du salut.

Le nombre de pierres précieuses de sa couronne correspond au nombre d'âmes qu'il a sauvées. Elles brilleront éternellement comme des étoiles, témoignant à jamais de son œuvre sur la terre. Te souviens-tu de ce qu'a dit le prophète Daniel ? «Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du Ciel et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.»        ( Daniel 12: 3 ) Puis on me montra encore une autre maison dans laquelle se trouvait un saint dont le corps était couvert d'étoiles scintillantes. Celui-ci, me dirent encore les anges, fait partie de ces saints qui ont souffert la persécution et le martyre pour la cause de Christ. Désormais, toutes les marques de coups ou de meurtrissures qu'ils ont reçues sont autant d'étoiles qui brillent sur leurs corps célestes.La construction des demeures célestesEn observant ces immenses maisons, je remarquai que certaines d'entre elles n'étaient pas habitées, que d'autres étaient inachevées et que d'autres encore n'en étaient qu'aux fondations. Je demandai pourquoi il en était ainsi.

On me répondit que depuis que ces maisons avaient été affectées à des serviteurs de Dieu particuliers, l'avancement de leur construction dépendaituniquement de la progression spirituelle de ces serviteurs de Dieu. Quand en avançant dans la vie ils ont une progression dans leurs bonnes actions, leurs demeures célestes progressent pareillement dans leur construction. Les demeures incomplètes que tu vois ici appartiennent à ces serviteurs du Seigneur qui combattent encore sur la terre et qui ont encore devant eux bien plus d'un jour de labeur avant d'entrer dans le Ciel.Indiquant une maison vide, je demandai la raison de cette inoccupation. Un ange me répondit : C'est aujourd'hui que son propriétaire vient d'achever sa course. Il estd'ailleurs sur le point d'arriver au Ciel. Il n'avait pas achevé de parler lorsque je vis qu'un grand nombre d'anges étaient en train d'escorter un saint jusqu'à cette maison vide qui avait suscité ma question.Oh, quelle gloire! Car tous les fidèles serviteurs du Seigneur quitteront un jour ce monde mortel pour aller habiter leur demeure céleste, selon ce que l'apôtre Paul déclare dans sa deuxième épître aux Corinthiens, au chapitre 5 et au verset 1: «Nous savons, en effet, que si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le Ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme.»CHAPITRE HUITENTRETIENS AVEC LES HABITANTS DU CIELLe fils de la veuve de Naïn A côté de ce que j'ai vu du Ciel de mes propres yeux, je connais un certain nombre d'autres choses, qu'ont évoqué pour moi les esprits, à un moment ou à un autre.

J'ai reçu une fois la visite de l'esprit du jeune fils de la veuve de Naïn que le Seigneur Jésus avait ressuscité des morts. On lit dans l'évangile de Luc, au chapitre 7 et des versets 11 à 16; «Le jour suivant, Jésus alla dansune ville appelée Naïn; Ses disciples et une grande foule faisaient route avec Lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle et lui dit: Ne pleure pas. Il s'approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi. Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant; Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité Son peuple. Voici brièvement le récit que le jeune homme m'a fait, avec ses propres mots:«Lorsque j'ai quitté ce monde pour me retrouver dans le monde spirituel, j'ai commencé par me sentir très misérable.

Je ne trouvais pas le repos. Car toute ma vie, j'avais entendu de bonnes choses à propos du Seigneur Jésus, mais cependant, je n'avais fait aucun cas de Lui. Lorsqu'en arrivant ici, je découvris que sans Jésus nul ne pouvait être sauvé, je fus dans une très grande déception et je criai à Dieu pour qu'il m'accorde une nouvelle opportunité. Je lui demandai la possibilité de retourner vers le monde d'où j'étais venu, afin de Le servir et de devenir ainsi un héritier du Ciel. Ceci était absolument contraire aux lois célestes. Mais pour que Christ soit glorifié au travers de mon retour à la vie, ma requête fut agréée et la permission de revenir sur terre me fut donc accordée.De retour à la vie terrestre, je fus surpris de constater que le même Seigneur (NdT: ou le même Dieu ) que j'avais vu dans l'au-delà se trouvaitégalement là, debout à côté de moi. Ceci m'étonna tellement qu'à peine le Seigneur Jésus m'avait-il rendu à ma mère je le dis à d'autres.

Mais tous se moquèrent de moi et me dirent que c'était un rêve.Alors, comme personne ne voulait croire ce que je disais à propos du Ciel et de ce que j'en avais observé, je gardais pour moi toutes ces choses. Après ma résurrection, j'ai passé tout le reste de ma vie à servir le Seigneur. J'ai été l'un des soixante-dix disciples qu'il a envoyés deux par deux prêcher la bonne nouvelle à travers le monde».Après cela, il me décrivit le Ciel, ses habitants et ses immenses maisons, exactement comme je les avais vus de mes propres yeux. Ce qui précisa totalement la signification des paroles du Seigneur Jésus qui avait déclaré: «Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Et si cela n'était pas ainsi je vous l'aurait dit.» ( Jean 14: 2 )

Un philosophe athénienUn jour, j'ai reçu la visite d'un éminent philosophe d'Athènes qui m'a raconté comment il avait obtenu le salut:«Etant versé dans mes sciences, j'aspirais grandement à connaître le monde invisible et à savoir si l'âme était une réalité ou seulement le produit de l'imagination humaine. Je poursuivais mon investigation auprèsde sources diverses lorsque quelqu'un me parla du fils de la veuve de Naïn que Jésus avait ressuscité des morts. Je me rendis vers lui et le questionnai sur ce qu'il avait vu de l'autre côté. A l'écoute de sa description du Ciel et de l'omniscience de Christ, je fus extrêmement impressionné et j'acceptai immédiatement que Jésus était vraiment le Fils de Dieu et le Sauveur de l'humanité. Je me sentis alors très heureux et je fus reconnaissant à Dieu dem'avoir donné une si précieuse opportunité de trouver Jésus pendant que j'étais encore sur terre. Oui! Gloire à Son Nom!

Car je suis vraiment un homme heureux.»Un philosophe romainL'homme dont je vais maintenant parler s'appelait Phinéas. Lui aussi était un philosophe à l'époque où Christ vivait sur la terre. Il avait entendu beaucoup de choses sur Christ et sur les œuvres merveilleuses qu'Il accomplissait, et il avait un intense désir de Le voir. Ce qui suit est la narration de sa rencontre avec Lui, en ses propres termes:«Lorsque j'arrivais sur la terre de Canaan, je me mis à la recherche du Christ. Mais la plupart de ceux que je rencontrais sur mon chemin me disaient que je n'allais pas avoir la possibilité de Le voir, parce qu'il y avaittoujours une foule immense autour de Lui. Ceci me déçut beaucoup. Mais alors que je m'approchais de l'endroit où l'on disait qu'Il se trouvait, je rencontrai sur le chemin un homme en train de porter son lit. Je lui demandai d'où il venait et il me répondit que c'était de l'endroit où se trouvait Jésus. Je fus particulièrement encouragé et je le questionnai pour savoir comment il s'y était pris pour L'approcher. Il se mit à rire et dit :«Ce n'est pas difficile le moins du monde. Ceux qui vont à Lui avec de bonnes intentions ne reviennent jamais déçus. Regarde en ce qui me concerne ! Je suis resté quarante-et-un ans couché au bord du réservoir de Siloé.

Il n'y avait personne pour m'aider et jamais je n'ai eu la chance de pouvoir sauter dans l'eau quand elle se mettait à s'agiter. Il se trouva qu'un jour le Seigneur Jésus passa par là et me vit de loin. Il s'approcha Lui-même de moi et me dit: «Prends ton lit et marche!» A peine avait-Il dit ces mots que je sautai de mon lit avec vigueur. Puis je m'en allai en louant Dieu et en glorifiant le Nom très saint de Jésus. Tu vois, tu ne dois pas avoir peur! Parce qu'un grand nombre de ceux qui ne peuvent même pas Le voir, Il les appelle par leur nom. Et il écoute leurs requêtes. Il connaît les secrets des cœurs humains. Il guérit beaucoup de personnes en les appelant auprès de Lui.

Mais des centaines d'autres recouvrent la santé uniquement en touchant le bord de son vêtement.»Ces choses m'encouragèrent encore davantage et je poursuivis ma route en me réjouissant. Arrivant à l'endroit où était Jésus, je vis effectivement qu'une immense foule était assemblée autour de Lui. Frayantmon chemin dans la multitude, je pus m'approcher suffisamment pour pouvoir voir Sa face et L'entendre. Le visage du Seigneur se dégagea de la foule et Il saisit mon regard, ou plutôt le fond de ma pensée. Je restai absolument fasciné par le charme de Son visage, et par l'humilité et la gentillesse qui émanaient de Ses yeux. Il regardait la foule autour de Lui avec un regard mélancolique et rempli de compassion.Alors que je voyais Son visage, je vis dans la foule quelqu'un s'avancer vers Lui. C'était un homme qui avait une main atrophiée. Quand l'homme Lui demanda d'être guéri, tout ce que le Seigneur lui répondit fut ceci: «Tes péchés sont pardonnés.» Et la main de l'homme redevint normale. On m'a raconté plus tard que cet homme avait été auparavant trésorier du temple et qu'il avait eu l'habitude de détourner de fortes sommes d'argent. L'atrophie de sa main avait été la punition de son péché.

Mais comme le péché était devenu sa nature profonde, il ne lui était jamais venu à l'idée que la maladie de sa main était due à sa malhonnêteté. Mais au moment oùle Seigneur lui avait dit : «Tes péchés te sont pardonnés», il reçut instinctivement la révélation que ses péchés avaient été la cause de son malheur. Et à l'instant même où ils lui furent ôtés, sa main fut immédiatement guérie également. J'ai remarqué que dans la plupart des casde guérison, Jésus ne disait rien d'autre que ceci : «Tes péchés te sont pardonnés». Il prouvait par là que le péché était la racine de la maladie et que sa suppression entraînait la disparition normale de la maladie.Outre ceux que je viens de décrire, j'ai vu le Seigneur Jésus faire beaucoup d'autres miracles. J'avais pu maintenant m'approcher plus près deLui mais je ne pouvais pas encore croiser Son regard, bien que je brûlais du désir de Lui parler. C'est alors que lisant mes pensées, le Seigneur Lui-même m'appela. A Sa voix, je me pressai jusqu'à Lui, et là je tombai à Ses pieds et L'adorai. Ce fut Lui-même qui me releva. Il m'accorda le pardon

CHAPITRE HUIT

ENTRETIENS AVEC LES HABITANTS DU CIEL

Le fils de la veuve de NaïnA côté de ce que j'ai vu du Ciel de mes propres yeux, je connais un certain nombre d'autres choses, qu'ont évoqué pour moi les esprits, à un moment ou à un autre.J'ai reçu une fois la visite de l'esprit du jeune fils de la veuve de Naïn que le Seigneur Jésus avait ressuscité des morts. On lit dans l'évangile de Luc, au chapitre 7 et des versets 11 à 16; «Le jour suivant, Jésus alla dansune ville appelée Naïn; Ses disciples et une grande foule faisaient route avec Lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle et lui dit: Ne pleure pas. Il s'approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi.

Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant; Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité Son peuple. Voici brièvement le récit que le jeune homme m'a fait, avec ses propres mots:«Lorsque j'ai quitté ce monde pour me retrouver dans le monde spirituel, j'ai commencé par me sentir très misérable. Je ne trouvais pas le repos. Car toute ma vie, j'avais entendu de bonnes choses à propos du Seigneur Jésus, mais cependant, je n'avais fait aucun cas de Lui. Lorsqu'en arrivant ici, je découvris que sans Jésus nul ne pouvait être sauvé, je fus dans une très grande déception et je criai à Dieu pour qu'il m'accorde une nouvelle opportunité. Je lui demandai la possibilité de retourner vers le monde d'où j'étais venu, afin de Le servir et de devenir ainsi un héritier du Ciel. Ceci était absolument contraire aux lois célestes.

Mais pour que Christ soit glorifié au travers de mon retour à la vie, ma requête fut agréée et la permission de revenir sur terre me fut donc accordée.De retour à la vie terrestre, je fus surpris de constater que le même Seigneur (NdT: ou le même Dieu ) que j'avais vu dans l'au-delà se trouvaitégalement là, debout à côté de moi. Ceci m'étonna tellement qu'à peine le Seigneur Jésus m'avait-il rendu à ma mère je le dis à d'autres. Mais tous se moquèrent de moi et me dirent que c'était un rêve.Alors, comme personne ne voulait croire ce que je disais à propos du Ciel et de ce que j'en avais observé, je gardais pour moi toutes ces choses. Après ma résurrection, j'ai passé tout le reste de ma vie à servir le Seigneur. J'ai été l'un des soixante-dix disciples qu'il a envoyés deux par deux prêcher la bonne nouvelle à travers le monde».Après cela, il me décrivit le Ciel, ses habitants et ses immenses maisons, exactement comme je les avais vus de mes propres yeux.

Ce qui précisa totalement la signification des paroles du Seigneur Jésus qui avait déclaré: «Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Et si cela n'était pas ainsi je vous l'aurait dit.» ( Jean 14: 2 )Un philosophe athénienUn jour, j'ai reçu la visite d'un éminent philosophe d'Athènes qui m'a raconté comment il avait obtenu le salut:«Etant versé dans mes sciences, j'aspirais grandement à connaître le monde invisible et à savoir si l'âme était une réalité ou seulement le produit de l'imagination humaine. Je poursuivais mon investigation auprèsde sources diverses lorsque quelqu'un me parla du fils de la veuve de Naïn que Jésus avait ressuscité des morts. Je me rendis vers lui et le questionnai sur ce qu'il avait vu de l'autre côté.

A l'écoute de sa description du Ciel et de l'omniscience de Christ, je fus extrêmement impressionné et j'acceptai immédiatement que Jésus était vraiment le Fils de Dieu et le Sauveur de l'humanité. Je me sentis alors très heureux et je fus reconnaissant à Dieu dem'avoir donné une si précieuse opportunité de trouver Jésus pendant que j'étais encore sur terre. Oui! Gloire à Son Nom!

Car je suis vraiment un homme heureux.»Un philosophe romainL'homme dont je vais maintenant parler s'appelait Phinéas. Lui aussi était un philosophe à l'époque où Christ vivait sur la terre. Il avait entendu beaucoup de choses sur Christ et sur les œuvres merveilleuses qu'Il accomplissait, et il avait un intense désir de Le voir. Ce qui suit est la narration de sa rencontre avec Lui, en ses propres termes:«Lorsque j'arrivais sur la terre de Canaan, je me mis à la recherche du Christ. Mais la plupart de ceux que je rencontrais sur mon chemin me disaient que je n'allais pas avoir la possibilité de Le voir, parce qu'il y avaittoujours une foule immense autour de Lui. Ceci me déçut beaucoup. Mais alors que je m'approchais de l'endroit où l'on disait qu'Il se trouvait, je rencontrai sur le chemin un homme en train de porter son lit. Je lui demandai d'où il venait et il me répondit que c'était de l'endroit où se trouvait Jésus.

Je fus particulièrement encouragé et je le questionnai pour savoir comment il s'y était pris pour L'approcher. Il se mit à rire et dit:«Ce n'est pas difficile le moins du monde. Ceux qui vont à Lui avec de bonnes intentions ne reviennent jamais déçus. Regarde en ce qui me concerne! Je suis resté quarante-et-un ans couché au bord du réservoir de Siloé. Il n'y avait personne pour m'aider et jamais je n'ai eu la chance de pouvoir sauter dans l'eau quand elle se mettait à s'agiter. Il se trouva qu'un jour le Seigneur Jésus passa par là et me vit de loin. Il s'approcha Lui-même de moi et me dit: «Prends ton lit et marche!» A peine avait-Il dit ces mots que je sautai de mon lit avec vigueur. Puis je m'en allai en louant Dieu et en glorifiant le Nom très saint de Jésus. Tu vois, tu ne dois pas avoir peur! Parce qu'un grand nombre de ceux qui ne peuvent même pas Le voir, Il les appelle par leur nom. Et il écoute leurs requêtes. Il connaît les secrets des cœurs humains. Il guérit beaucoup de personnes en les appelant auprès de Lui.

Mais des centaines d'autres recouvrent la santé uniquement en touchant le bord de son vêtement.»Ces choses m'encouragèrent encore davantage et je poursuivis ma route en me réjouissant. Arrivant à l'endroit où était Jésus, je vis effectivement qu'une immense foule était assemblée autour de Lui. Frayantmon chemin dans la multitude, je pus m'approcher suffisamment pour pouvoir voir Sa face et L'entendre. Le visage du Seigneur se dégagea de la foule et Il saisit mon regard, ou plutôt le fond de ma pensée. Je restai absolument fasciné par le charme de Son visage, et par l'humilité et la gentillesse qui émanaient de Ses yeux. Il regardait la foule autour de Lui avec un regard mélancolique et rempli de compassion.Alors que je voyais Son visage, je vis dans la foule quelqu'un s'avancer vers Lui. C'était un homme qui avait une main atrophiée. Quand l'homme Lui demanda d'être guéri, tout ce que le Seigneur lui répondit fut ceci: «Tes péchés sont pardonnés.» Et la main de l'homme redevint normale. On m'a raconté plus tard que cet homme avait été auparavant trésorier du temple et qu'il avait eu l'habitude de détourner de fortes sommes d'argent. L'atrophie de sa main avait été la punition de son péché.

Mais comme le péché était devenu sa nature profonde, il ne lui était jamais venu à l'idée que la maladie de sa main était due à sa malhonnêteté. Mais au moment oùle Seigneur lui avait dit: «Tes péchés te sont pardonnés», il reçut instinctivement la révélation que ses péchés avaient été la cause de son malheur. Et à l'instant même où ils lui furent ôtés, sa main fut immédiatement guérie également. J'ai remarqué que dans la plupart des casde guérison, Jésus ne disait rien d'autre que ceci: «Tes péchés te sont pardonnés». Il prouvait par là que le péché était la racine de la maladie et que sa suppression entraînait la disparition normale de la maladie.Outre ceux que je viens de décrire, j'ai vu le Seigneur Jésus faire beaucoup d'autres miracles. J'avais pu maintenant m'approcher plus près deLui mais je ne pouvais pas encore croiser Son regard, bien que je brûlais du désir de Lui parler. C'est alors que lisant mes pensées, le Seigneur Lui-même m'appela. A Sa voix, je me pressai jusqu'à Lui, et là je tombai à Ses pieds et L'adorai.

Ce fut Lui-même qui me releva. Il m'accorda le pardon de mes péchés et Il me bénit en posant sur moi Sa main sainte. Je repartis vers mon pays en me réjouissant de ma nouvelle vie. Et bien qu'à cette époque ceux qui étaient Ses disciples et qui confessaient Son Nom risquaient la mort, je n'eus aucune crainte. Et je proclamai ouvertement que Jésus, et Lui seul, était le Sauveur de l'humanité.»Au moment de la mortDepuis qu'il a été le témoin de nombreux décès, le Maha Rishi connaîtbeaucoup de choses à propos du Ciel. Voici ce qu'il dit de ce qui se passe au moment de la mort.Dans les quelques minutes qui suivent immédiatement la mort, c'est à peine si l'homme voit une quelconque différence en lui-même.

Mais quandles anges lui déclarent qu'il a été transformé, il est surpris de découvrir quebien qu'il ait une existence, il n'a cependant pas de corps palpable. On pourrait appeler ça le premier stade.Dans le second stade, les esprits humains voient devant eux deux voiesdifférentes. L'une est lumineuse, radieuse, tandis que l'autre est obscure. Les esprits des justes sont tout naturellement attirés par le chemin lumineux, mais les esprits des hommes mauvais, parce qu'ils ne peuvent pas supporter la lumière, se précipitent vers les ténèbres pour échapper à lalumière.Le troisième stade, c'est lorsque les esprits apprennent ce que va être leur destinée. Comme cela a déjà été dit, les esprits des justes sont escortésjusqu'au Ciel. Ils sont conduits jusqu'à leurs demeures. On leur remet leur couronne et on leur fait connaître la variété de leurs privilèges.Quant aux esprits des pécheurs, lorsqu'ils examinent leur corps spirituel, ils le découvrent couvert de plaies, de crasse et de lèpre. C'est la conséquence des fautes qu'ils ont commises dans leurs corps terrestre. Et parce qu'ils sont les enfants des ténèbres, ils courent vers le chemin obscur.«Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu.» ( Jean 3: 20-21 )Ils apprennent alors qu'après le jour du jugement, ils seront jetés dans l'enfer. Après cela, ils sont libérés et ont toute liberté d'errer là où ils en ontenvie.

Mais tout comme les anges de Dieu viennent accueillir les justes quiquittent le monde, les anges déchus se précipitent pour recevoir les espritsmauvais.La grande différence est celle-ci: tandis que les justes se réjouissent à la perspective d'entrer au Ciel, les méchants sont terrorisés à la vue des effroyables visages des anges sataniques, et ils ont l'immédiate et instinctive compréhension de ce qui les attend.En arrivant dans le monde spirituel, les esprits des hommes mauvais cherchent une opportunité de repentance, mais ils ne l'obtiennent pas. Selon qu'il est écrit: «Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles.» ( Hébreux 10: 26-27 )D'un autre côté, les quelques péchés que les esprits des justes emportentavec eux dans l'au-delà – car après tout, la nature de l'homme c'est le péché– sont aussitôt lavés dans le sang de l'Agneau et les rachetés deviennent alors immaculés. Certains pourraient penser qu'après être entrés au Ciel, les esprits n'ont plus rien à faire.

Mais ce n'est pas vrai. En effet, à côté de l'action de grâces, de la louange et de l'adoration de Dieu, ils ont la responsabilité d'encourager et d'enhardir les serviteurs de Dieu, afin que ceux-ci puissent persévérer dans leurs bonnes œuvres et servir le Seigneur toute leur vie. La gloire rayonnante de DieuLa gloire de Dieu est quelque chose qui surpasse toute description. Car Dieu n'apparaît pas seulement assis sur Son trône glorieux. L'éclat de Sa face illumine la moindre parcelle du Ciel, le moindre recoin de Ses vastes demeures. A tel point que c'est dans le cœur de chacun de Ses saints qu'on Le voit trôner.En outre, de chaque partie de Son corps de gloire, on peut voir jaillir desrayons de lumière éclatante et des flots de puissance céleste. Resplendissants, ils se propagent très loin et sur une immense étendue, jusqu'à la terre même, où ils pénètrent les cœurs de ceux qu'Il a choisis pour Le servir. Ils sont alors ici-bas un reflet de Sa face. C'est vraiment parces flots radieux de lumière et de puissance célestes que sont sanctifiés les cœurs de tous Ses saints.

CHAPITRE NEUF

LE MONDE DES ESPRITS ET LE JOUR DUJUGEMENT

 

Quatre autre catégories d'espritsIl a été expliqué plus haut que pratiquement tous les esprits jouissent de l'entière liberté de visiter n'importe quel endroit du Ciel ou de la terre, selon leurs désirs, mais que les esprits des justes ne visitent que très rarement la terre, car le contact avec le péché répugne leur nature profonde. Mais à côté des esprits qui sont, d'une manière nette, soit des bons soit des méchants, il existe un troisième groupe à qui il n'est pas permis de se promener, ni dans le Ciel, ni sur la terre. Ils sont gardés dans une certaine partie du Ciel où ils sont enseignés sur la personne de Jésus-Christ.

Ces esprits ne sont pas autorisés à quitter la zone précise où ils ont été placés tant qu'ils n'ont pas terminé leur période d'instruction.Dans ce troisième groupe se trouvent les esprits de quatre catégories de personnes.1.

Les enfants et les bébés, qui sont morts avant d'avoir eu la possibilité de comprendre les mystères du Ciel et de la terre.2.Les débiles mentaux et les ignorants, qui n'avaient pas la ressource de l'intelligence, même s'ils avaient entendu parler de Jésus-Christ.3.Les aveugles, les muets et les sourds, qui étaient physiquement inaptes à connaître et à comprendre les choses de Dieu.4.Ceux qui n'ont jamais entendu parler du Nom de Jésus et ceux qui sont nés avant qu'Il vienne. Vous vous souviendrez à ce sujet de ce que Jésus a dit au brigand de la croix qui avait cru en Lui. Non pas:«Tu seras avec moi dans le Ciel» mais «Tu seras avec moi dans le paradis.» Car le paradis est en effet l'endroit où les âmes sontgardées pour être instruites. Et c'est l'endroit où Christ est allé prêcher après Sa mort sur la croix.Dans le paradis, les esprits attendaient depuis des siècles. Ils étaient tellement impatients d'avoir Christ au milieu d'eux pour entendre Sa prédication qu'ils se sont précipités pour L'accueillir au moment où Il est mort sur la croix, comme il est écrit: «Les sépulcres s'ouvrirent et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.

Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à un grand nombre de personnes.» ( Matthieu 27: 52-53 )Tous les esprits des méchants seront envoyés dans les flammes de l'enfer après le jour du jugement, tandis que tous les esprits des justes vivent dans l'heureuse attente du grand jour, car après celui-ci, ils commenceront à régner avec le Grand Souverain, et ils connaîtront la joie et le bonheur sans fin.Les temps de la fin «Une nation s'élèvera contre une nation et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.» ( Matthieu 24: 7-8 )

Le grand jour du jugement dont il est question dans la Bible est maintenant très proche. En dehors de moi-même, il y a plusieurs autres serviteurs de Dieu qui attendent patiemment ce jour. Ce sont ceux qui seront enlevés sur les nuées avec le Seigneur Jésus. Leurs corps mortels seront changés en corps célestes et ils suivront le Roi jusqu'à Son trône. Ilsrègneront avec Lui sur un monde sans fin et ils se réjouiront dans une vie éternelle. Car durant les mille ans qui suivront ce grand jour, le Seigneur règnera sur la terre, et Son trône sera élevé à l'endroit même où Il a été crucifié.Pendant ces mille années, le diable et ses complices seront gardés en prison. Puis, après cette longue durée, et pendant trois ans et demi, Satan etson armée seront relâchés. Quand s'achèvera cette courte période, il y aura un jugement de tous ceux qui auront soit rejeté, soit méprisé le Seigneur Jésus.Enfin, à l'issue de ce jugement, ils seront tous jetés dans le feu de l'enfer avec leur chef, le diable, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

A propos de la grande guerreQuestionné sur ce qu'il pensait de la guerre de 1914-1918 qui se déroulait alors, le saint vieillard donna la réponse suivante.Les anciennes prophéties sont en train de s'accomplir. Souvenez-vous des paroles du Seigneur: «Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume.» Les hommes sont devenus si orgueilleux deleur connaissance et de leur science que beaucoup en sont venus à nier l'existence de Dieu. Cependant, c'est aujourd'hui par le moyen même de la science que des vies sont détruites.La fin du monde est très proche. Le grand retour du Seigneur est à la porte. L'ange qui soufflera de la trompette au dernier jour a été placé depuis peu à la porte, et au premier signal du Seigneur il soufflera de la trompette.

Mais hélas! Bien que le jour soit proche, Son peuple n'est pas prompt à se préparer. Dans Sa grande miséricorde quotidienne envers l'humanité, le Seigneur retarde Sa venue et accorde patiemment du temps àSa création pour qu'elle soit prête. Mais Il ne va plus tarder encore longtemps. Son jour sera bientôt là.«Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour Votre Seigneur viendra.» ( Matthieu 24: 42 )Christ apparaît encore sous forme humaineLe Maha Rishi fit aussi savoir que même à l'époque actuelle le SeigneurJésus-Christ vient encore sur terre sous forme humaine. Cependant, étant donné qu'Il apparaît sous les traits de quelqu'un de très pauvre, ou bien à l'occasion de circonstances très ordinaires, personne ne soupçonne qu'Il puisse être Christ. Donc, Il n'est pas reconnu. Mais il y a plusieurs cas de Sa venue discrète dans ce monde. Deux exemples sont relatés ci-après.

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